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Microsoft a récemment admis avoir mis en place un filtrage des e-mails internes contenant les mots « Palestine », « Gaza » et « génocide ». Cette mesure, présentée comme une tentative de limiter les communications politiques non sollicitées au sein de l’entreprise, a été perçue par de nombreux employés comme une forme de censure ciblant les voix pro-palestiniennes. La politique de filtrage ne bloque pas les termes tels que « Israël », ce qui a renforcé les accusations de partialité.
Cette décision intervient dans un contexte de protestations internes croissantes concernant les liens de Microsoft avec l’armée israélienne. Le groupe d’activistes « No Azure for Apartheid », composé d’employés actuels et anciens, critique la collaboration de l’entreprise avec les forces armées israéliennes via sa plateforme cloud Azure et ses services d’intelligence artificielle. Des documents divulgués révèlent que Microsoft a fourni un soutien technique d’une valeur de 10 millions de dollars à l’armée israélienne, notamment en facilitant l’accès à des modèles d’IA avancés et en répondant à environ 130 demandes d’assistance technique après le 7 octobre 2023.
Des employés ont exprimé leur mécontentement lors d’événements publics. Par exemple, lors de la conférence Build 2025, l’ingénieur Joe Lopez a interrompu le discours du PDG Satya Nadella pour protester contre les contrats de l’entreprise avec l’armée israélienne. Il a ensuite été licencié. De même, Nisreen Jaradat, une ingénieure senior, a contourné le filtrage des e-mails pour envoyer un message à des milliers de collègues, dénonçant la politique de l’entreprise et appelant à soutenir la campagne « No Azure for Apartheid ».
Ces événements s’inscrivent dans un mouvement plus large de protestations au sein de l’industrie technologique contre les collaborations avec des entités militaires. Des artistes, tels que Brian Eno, ont également critiqué Microsoft, appelant à la fin de son soutien technologique à l’armée israélienne.
En résumé, Microsoft fait face à une pression croissante de la part de ses employés et du public concernant son rôle dans le conflit israélo-palestinien, notamment en raison de ses services technologiques fournis à l’armée israélienne et des mesures internes perçues comme limitant la liberté d’expression sur ces sujets.
Sources
https://www.theverge.com/tech/672312/microsoft-block-palestine-gaza-email